Taux d’humidité dans la maison quand il pleut

Points clés Détails à retenir
💧 Comment mesurer le taux d’humidité dans la maison quand il pleut
💨 Les risques liés à un taux d’humidité trop élevé dans la maison
🔧 Les solutions pour réguler le taux d’humidité en cas de pluie

Lors des jours de pluie, il est courant de remarquer une augmentation du taux d’humidité dans notre maison. Cette augmentation peut causer divers problèmes comme la moisissure, les infiltrations d’eau, ou encore la détérioration du mobilier. Il est donc important de comprendre comment mesurer le taux d’humidité dans la maison quand il pleut, les risques liés à un taux trop élevé et les solutions pour réguler l’humidité en cas de pluie. Dans cet article, nous vous donnons tous les détails à retenir pour garder votre maison à l’abri de l’humidité lors des jours pluvieux.

L’humidité est une invitée sournoise dans nos intérieurs, surtout lorsque la pluie tombe à l’extérieur. Vous l’avez peut-être déjà remarqué : au moment où il pleut abondamment, l’air devient plus lourd, les vitres se couvrent de buée, et un certain inconfort s’installe. Cela s’explique par une hausse du taux d’humidité dans la maison. Mais à partir de quand doit-on s’inquiéter ? Comment préserver un air sain chez soi malgré les caprices du ciel ? Dans cet article, je vous livre un guide complet et personnel pour comprendre et maîtriser le taux d’humidité dans la maison quand il pleut.

01 | Quel est le bon taux d’humidité dans une maison ?

En temps normal, un logement sain doit maintenir un taux d’humidité relative entre 40% et 60%. Cette plage est conseillée par des organismes comme l’ADEME. En dessous de 40%, l’air devient sec : gorge irritée, peau sèche, fatigue. Au-delà de 60%, à l’inverse, les moisissures, les acariens et l’inconfort trouvent un terrain idéal pour se développer.

Personnellement, en hiver, je vise le bas de la fourchette – environ 45% – car le chauffage à tendance à assécher l’air. En été, avec les fenêtres ouvertes et une météo plus humide, rester sous 60% devient plus difficile. Et en cas de pluie ? Il n’est pas rare que le taux dépasse temporairement 70%, voire plus dans certaines pièces comme la salle de bain.

Voici un repère utile :

  • Chambre : 40 à 50%
  • Salon : 45 à 55%
  • Salle de bain : jusqu’à 70%, mais ponctuellement
  • En hiver : autour de 45%
  • En été : jusqu’à 60%

02 | Pourquoi l’humidité intérieure augmente-t-elle lorsqu’il pleut ?

Quand la pluie s’abat sur votre toiture et vos murs, l’humidité ambiante grimpe souvent de façon visible. Mais pourquoi ? D’abord, parce que l’air extérieur est alors saturé en eau, et si vous ventilez peu, cette humidité entre facilement dans la maison. Ensuite, de nombreuses habitations souffrent d’infiltrations, surtout anciennes ou mal entretenues. L’eau s’infiltre insidieusement par des fissures, toitures poreuses, joints détériorés.

Et puis il y a la fameuse condensation. Si l’intérieur est plus chaud que l’extérieur et que l’humidité est élevée, celle-ci se transforme en eau sur les parois froides (fenêtres, murs). Cela m’est arrivé l’hiver dernier : sur le mur orienté nord de ma chambre, une auréole est apparue à la suite de plusieurs journées pluvieuses sans aérer. C’est un bon rappel : un excès d’humidité n’est jamais anodin.

03 | Quels sont les dangers d’un taux d’humidité trop élevé ?

Je vous le dis très franchement : vivre dans un logement humide, cela devient infernal à la longue. Au-delà des désagréments visuels comme les moisissures, il y a de vrais risques pour votre santé. Un taux d’humidité qui grimpe régulièrement au-dessus de 65% va favoriser l’apparition de spores, d’acariens allergènes, d’irritations respiratoires, voire d’asthme. C’est encore pire pour les enfants ou les personnes âgées.

Et puis il y a les objets et matériaux : papiers peints qui se décollent, plinthes qui gondolent, parquet qui se soulève… Je parle en connaissance de cause : après une infiltration par les combles, j’ai dû refaire le placo au-dessus de la cuisine. Coût des travaux : plus de 1000 euros.

Des mauvaises odeurs, une sensation de froid humide, une surconsommation de chauffage – tout cela est lié. Car l’air trop humide conserve mal la chaleur : vous chauffez, mais vous sentez quand même le froid. Un comble, non ?

04 | Comment mesurer le taux d’humidité chez soi ?

Le premier réflexe à adopter, c’est de mesurer. On ne peut pas agir sur quelque chose que l’on ne connaît pas. Investir dans un simple hygromètre (comptez 10 à 30 euros) est un choix judicieux. Vous pouvez même opter pour un thermohygromètre connecté pour suivre les variations sur une appli mobile.

Placez-le dans différentes pièces : le salon, la salle de bain, la cuisine et la chambre. Faites-le surtout lorsqu’il pleut ou après une averse. C’est là que vous pourrez observer une éventuelle dérive. Par exemple, dans ma cave, j’ai souvent 75 à 80% les jours de pluie. C’est trop élevé.

Notez également ces valeurs à différents moments de la journée. L’humidité peut varier, surtout après une douche, la cuisson ou un épisode pluvieux. Et surtout, ne négligez pas les combles, le sous-sol ou les pièces peu ventilées. Y placer un capteur temporairement peut révéler bien des surprises.

05 | Que faire si le taux d’humidité augmente quand il pleut ?

Pas de panique si vous avez détecté un excès d’humidité. La première étape consiste à en comprendre la cause. Infiltration ? Manque d’aération ? Condensation interne ? Faire ce diagnostic, c’est déjà 50% du travail.

Ensuite, équipez-vous intelligemment. Si vous êtes en appartement mal ventilé, un déshumidificateur électrique peut faire des miracles. Personnellement, j’en utilise un dans ma cuisine ouverte : il m’a permis de baisser de 10 points le taux moyen en hiver pluvieux.

En parallèle, ventilez intelligemment : ouvrez largement les fenêtres au moins deux fois par jour 10 minutes (même s’il pleut, sauf en cas de bourrasques). Pensez à installer une VMC performante. Étanchéifiez vos joints, inspectez votre toiture et isolez les murs humides en priorité.

Enfin, adoptez quelques astuces simples : couvercle sur les casseroles, aération de la salle de bain après la douche, ouverture de la hotte pendant la cuisson. Et si vous faites sécher du linge à l’intérieur, pensez à fermer la pièce et à bien la ventiler après !

06 | Cas particuliers : maisons anciennes, pièces mal ventilées, région humide

J’habite en Bretagne, et croyez-moi, l’humidité y est quasi quotidienne en automne et au printemps. Si vous êtes dans une région pluvieuse, il est encore plus important d’adapter votre maison. Les maisons anciennes sont particulièrement fragiles : murs poreux, absence de VMC, tuiles vieillissantes… Cela demande une vigilance constante.

J’ai aidé un couple d’amis à rénover une maison en pierre de 1890. Leur taux d’humidité montait à 85% dans les chambres lors des fortes pluies ! La solution a été d’installer une VMC double flux, de traiter les remontées capillaires au rez-de-chaussée et de repeindre avec des peintures anti-humidité. Depuis, leur hygromètre n’affiche plus que 55% les jours de pluie. Une vraie victoire.

Enfin, pour les pièces borgnes comme les buanderies ou les WC sans fenêtres, pensez à installer un extracteur automatique ou à laisser la porte entre-ouverte après utilisation. L’essentiel : penser à chaque recoin comme une zone vivante où l’air doit circuler.

Taux d’humidité dans la maison quand il pleut

Quand il pleut, la vigilance est de mise : le taux d’humidité dans la maison peut grimper sans qu’on s’en aperçoive. Une mesure régulière, une ventilation intelligente et quelques équipements bien choisis feront toute la différence. Vous l’avez compris, mieux vaut prévenir que devoir réagir à des dégâts coûteux. Si vous avez le moindre doute, faites appel à un expert ou poursuivez votre lecture avec nos articles dédiés au diagnostic humidité et à la ventilation naturelle.

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G-Immo

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